Des livres, des livres et encore des livres… On sent sourdre dans cette invocation la question du temps, du temps qui passe et qui est / devrait et a été en belle place dans la longue histoire de l’Architecture !

Comment la question du temps qui passe est « mise en mémoire » pour le temps long dans l’un ou l’autre projet et, par là, dans l’édification, à disposition des autres qui sont nous-mêmes ?

Pour Guido COCCHI, Architecte qui en savait quelque chose du « penser en système », observez comment sa bibliothèque il l’a projetée ouverte, capable de croissance. Non pas que le dispositif tel qu’en lui-même puisse se dupliquer, mais croître en sollicitant son patrimoine génétique où autant d’intelligence occluse, impatiente de se mettre à disposition de nouveaux besoins. L’intelligence de la vie en quelque sorte, à disposition des livres, des livres et encore des livres… dans une bibliothèque, accessible sans que l’on doive s’insinuer entre les tables d’un restaurant ! Une bibliothèque ouverte sur un large parvis / porche d’entrée couvert.

Une bibliothèque qui demain restituera à la lecture les espaces que son administration « spatiophage » aura déplacés dans le porche d’accueil, en tête d’où l’on administre !

Une bibliothèque enfin capable de « vue imprenable sur les livres » !

Et encore… après-demain dans le temps long des livres, à l’ouest « LA TOUR, PRENDS GARDE ! »